Une partie de mon enfance
Une partie de mon enfance :
Je suis née en été, à 6 heures du matin, au matin de la nuit la plus chaude de cet été là.
Mon père était ouvrier dans les usines Michelin de Clermont Ferrand.
Nous avons habité tout d'abord à Cébazat, dans un immeuble ancien, qui existe encore, il y avait une cour en terre où nous jouions .
J'avais 2 ans quand mon père a construit avec un prêt Michelin un pavillon dans la "banlieu" de Clermont ferrand, à la Plaine, où il y avait déjà des "castors" c'est-à-dire des maisons construites sur le même modèle, accolées par 4 formant un bloc avec un petit jardinet devant, c'était des petites maisons louées par Michelin à ses employés.
Nous, nous étions dans un quartier privilégié puisque chaque maison était indépendante et la propriété au bout de 20 ans de son propriétaire.
Nous avions comme tous les autres, un perron , une entrée donnant directement dans la cuisine qui était immense, puisque lieu de vie à l'époque, un couloir donnant sur une salle à manger où l'on ne mangeait jamais... c'était juste un signe de progression dans l'échelle sociale, et les 3 chambres, une pour mes parents, une pour mon frère et moi , tant que j'ai fait pipi au lit (7 ans!!!) et une pour ma soeur que j'ai intégré dès que j'ai cessé de faire pipi au lit .... c'était la récompense....
Nous avions un jardin derrière la maison, pour les légumes et les arbres fruitiers ou les arbustes fruitiers, groseilliers, cassissiers, mummmm, prunes jaunes juteuses, salades, tomates re mhummmm , carottes, poireaux, bref tout ce que devait avoir un ouvrier dans son jardin.
Un autre jardin devant la maison pour les fleurs, où chacun de nous 3 (les enfants) avions un petit triangle à entretenir et à décorer à notre guise....
Un garage pour ranger pleins de choses qui servait à l'occasion de lieu de réception pour les communions ou les fêtes de noël.
Un autre garage pour la voiture où mon père avait installé une balançoire à une poutre du toit, et tout au fond de ce garage une volière pour les poules !!! et un chenil pour les chiens de chasse de mon père....
Mon père était originaire de la campagne, Pulvérières, pas très loin de Clermont Ferrand près de Pontgibaud et pas loin de Vulcania (qui bien sûr n'existait pas à l'époque).
Ses parents étaient paysans, mon grand père paternel, gardait ses vaches, j'adorais aller traire les vaches avec lui le soir et boire le lait tout chaud et tout mousseux....; En hiver il fabriquait des paniers d'osier, des sabots, et réparait tous nos souliers, et les ressemelait, il posait aussi sur nos chaussures neuves les plaques de fer pour les faire durer plus longtemps.
Tout en gardant les vaches il cueillait des champignons et ramassait des noisettes qu'il nous redistribuait tout au long de l'hiver au fil de nos visites. C'était comme un trésor que nous emportions à la maison les dimanche soirs.
Mon père était un grand chasseur, comme tous les hommes de la famille paternelle, les automnes étaient occupés à la chasse et les tablées du dimanche étaient mémorables, avec ses 4 frères et soeurs, leurs femmes et maris respectifs et leurs enfants, mes cousins et mes grands parents bien sûr nous étions facilement plus de 20 à table autour d'un ou plusieurs lapins de garennes en sauce, ou d'un chevreuil ou d'un sanglier en civet....
Le problème c'est que mon père prenait toujours ses vacances pendant la période de chasse c'est à dire après la rentrée des classes et que jamais nous ne sommes partis en vacances en famille....et encore moins avec lui....
Ma mère était couturière chez un tailleur d'habits quand elle s'est mariée. Ensuite mon frère est arrivé immédiatement dans l'année de leur mariage, puis ma soeur l'année d'après, et moi 18 mois après, donc ma mère nous a élevés.
Elle était toujours là pour tout, pour les devoirs, pour le petit déjeuner, à nous tartiner nos tartines, à la chaîne, à nous faire des crêpes pour la chandeleur, des guenilles pour mardi gras, des gâteaux les dimanche.
Jusqu'à pratiquement 10 ans elle nous fabriquait nos vêtements, ma soeur et moi souvent habillées pareil.
Quand j'ai eu 7 ans elle a voulu garder des enfants pour arrondir les fins de mois.
On lui a placé deux jumelles à demeure.
Nadine et Sylvie avaient 1 mois quand elles sont entrées dans notre maison et n'en sont sorties qu'après 7 ans !!!!
Elles sont devenues nos petites soeurs. Nous étions donc 5 enfants à la maison, c'était du boulot.
Il y a eu des moments très agréables dans cette enfance là, mais toujours par la présence constante de ma mère.
Je ne voyais pas tout ce qu'il y avait à côté, j'étais trop jeune et je pensais que les mauvaises choses n'arrivaient qu'aux autres.
Plus tard je dirai ce qui a empoisonné cette enfance idyllique et qui ressurgit parfois et qui me fait comprendre le pourquoi de certaines de mes réactions....
Pour l'instant nous sommes le 26 juin 2005 il est 1 heure 30 du matin et je vais aller dormir un peu avant la grande journée de ce 26 juin qui est la cousinade, la première avec la branche maternelle de ma famille :
Louis Aimé BOUTET a épousé Alice Louise AVEL
Ils ont eu 3 enfants :
Jean BOUTET marié avec Yvette ROUX
Lucienne BOUTET marié avec Jean Frier, veuve, puis remariée avec Antoine RATURAT
Denise Jeanne BOUTET mariée avec René Georges Louis Amable BARBECOT, divorcée, puis union libre avec Lucien MARTIN (son ex beau frère par alliance et mon oncle)
Jean BOUTET a eu deux filles :
.Monique BOUTET qui a deux enfants : Astrid et Jimmy
- Astrid à 4 enfants
.Michele BOUTET qui a un fils Laurent
Lucienne BOUTET a eu 3 enfants
.AnnieFRIER, célibataire, avec qui je fais ma généalogie
.Patrick FRIER qui a deux enfants :
- Yannick célibataire
- Mylène fiancée
.Gisèle FRIER qui a un fils Victor
Denise a 3 enfants !
. Bernard célibataire
. Martine qui a deux enfants :
- Mickael qui a un fils Alexis
- Veronique divorcée
. Huguette (moi!) j'ai deux enfants :
- Caroline Cindy Patricia qui a une fille Juliette (4 mois)
- Marianne JustineVéronique célibataire
et voila pour ce petit tour de branche